Lorsqu’il s’agit de juger de la qualité d’un vin, nous ne devons pas nous fier à la seule sensation immédiate et individuelle qu’il déclenche lorsque nous le goûtons. Même après plusieurs gorgées, le goût personnel et non transmissible d’un dégustateur inexpérimenté ne sera pas un critère valable pour qualifier un vin de bon ou de mauvais. Au contraire, il faut tenir compte d’une série de paramètres universellement partagés par les grands experts en vins, des érudits du goût dont le jugement est rarement écoutable par ceux qui écoutent leurs recommandations et condamnations sur les vins. Les facteurs qui nous renseignent sur la qualité du contenu de la bouteille sont les suivants :

Le goût

La dégustation du vin doit fournir tous les facteurs et nuances qui détermineront le jugement favorable ou défavorable du dégustateur sur le vin dégusté. Le buveur affronte avec son goût l’essence du jus qu’il a choisi et celui-ci doit être démontré comme un équilibre parfait de tous les facteurs (sans goût d’alcool ou de vinaigre, l’acidité… se superposant plus que nécessaire aux saveurs du raisin fermenté). Il doit démontrer ses vertus et ses nuances agréables, afin d’obtenir un verdict favorable. Chateau Deyrem Valentin 2014 est un exemple de bon vin. Il présente plusieurs couches d’arômes et de saveurs qui plaisent et surprennent le dégustateur.

L’arôme

Elle doit correspondre aux saveurs que la dégustation va finalement nous offrir. Ainsi, la présence dans l’odeur de notes de vieux fruits, de vinaigre, de liège, d’échos acides ou chimiques… est le signe que ces éléments indésirables seront ceux que nous retrouverons lorsque nous boirons dans le verre et, par conséquent, que la bouteille que nous avons achetée n’est pas bonne.

La couleur

Cela doit correspondre au type de vin en question. Les jeunes blancs ont tendance à avoir un ton jaune pâle, un peu verdâtre. Les vins rouges ont tendance à prendre une teinte rougeâtre en vieillissant, alors qu’ils avaient une couleur violacée ou bleutée dans leur jeunesse.

L’opacité

En relation avec le point précédent, ce facteur nous donnera une idée de ce que l’on appelle le « corps » du vin et, généralement, de son âge. À mesure que l’alcool et l’eau s’évaporent du vin et que l’extrait original du raisin reste, la saveur qu’il transporte devient plus intense. Par conséquent, il est souvent plus délicieux pour ceux qui dégustent la bouteille.

 

Équilibre et profondeur

C’est lorsque tous les composants du vin, tels que l’acidité, la douceur, les tanins ou l’alcool, sont bien équilibrés et ne se démarquent pas les uns des autres de manière abrupte.  Si, en dégustant un vin, vous ne détectez qu’une seule saveur, cela signifie qu’il est très plat. Cependant, si un vin présente des « couches » de notes, de saveurs et d’arômes, il a de la profondeur.

La durée de la sensation

Un bon vin doit garder ses qualités et ses vertus le plus longtemps possible. Dans son expérience sensorielle, le vin, jus ancestral, ne doit pas être un plaisir éphémère et volatile, mais un plaisir durable et complexe qui permet à son destinataire de l’assimiler correctement, de l’apprécier et de le déguster calmement et sereinement, ainsi que de le mêler à d’autres plaisirs souvent simultanés, comme la gastronomie ou la conversation.